Les animaux au Moyen Age en Occident

Le cygne
Absent de la tradition biblique et de l'enseignement des pères de l'Eglise, la symbolique du cygne repose donc sur d'autres héritages. Les grecs, les romains, les slaves ou les scandinaves en font l'objet de récits oraux. De nombreux récits littéraires mettent en scène le cygne. Le héros transformé en cygne est un thème récurrent de cette littérature.
Le cygne est plus connu pour son chant agréable qui est telle la parole du bon prédicateur. Il est aussi attiré par la musique. Le sentiment qui se dégage du chant du cygne est néanmoins la tristesse. Et plus il sent sa mort approcher, plus joli sera son chant mais plus triste aussi. Il accueille donc lentement la mort. Rencontrer un cygne est un bon présage.
Son plumage est blanc, à l'instar de la colombe, et cet aspect semble signifier sa pureté. Mais pour certains, ce plumage est trop beau pour être vrai et le cygne est faux. Il cache de la noirceur sous son plumage blanc. Le cygne est également violent : il aime se battre et n'aime pas être dérangé. Il présente également un fort appétit sexuel, si bien qu'il blesse la femelle.

Ce cygne a un plumage blanc, symbole de pureté. Et pourtant, sur cette représentation, son regard est malveillant. Certains auteurs médiévaux pensent que le cygne est un hypocrite et qu'il est noir à l'intérieur.
