Les animaux au Moyen Age en Occident

Le coq a, lui aussi, une symbolique ambivalente. Il est courageux car il défend les siens coûte que coûte. Des récits mettent le coq aux prises avec un animal beaucoup plus fort que lui comme le lion qui ne craint que le coq blanc. Le courage du coq transparaît aussi sur les blasons. Le coq wallon est connu de tous les belges. Le coq est aussi l'emblème de plusieurs souverains et notamment en France .

Mais le chant du coq occupe une place à part dans la symbolique du volatile. Son chant n'est pas aussi agréable que celui du cygne mais il a tout de même des vertus. Il rassure les voyageurs car le coq chante à heure fixe telle une horloge. Le coq chanta trois fois lorsque Pierre renia le Christ. Il est donc indissociable de l'image du repentir. Il chante plus fort la nuit pour éloigner les animaux nuisibles comme le loup et le renard. Selon d'autres, il chante le plus fort le matin pour que les chrétiens se mettent au travail.
Mais le coq n'a pas que des qualités : il est jaloux et querelleur. Le coq est aussi très fier de sa personne et se trouve beau. Le coq passe également ses journées à forniquer avec les poules car il a une grande ardeur sexuelle. Il est un symbole de virilité si bien que ses attributs masculins ont des propriétés médicinales de fertilité. Le vieux coq devient distrait et perd la mémoire. La poule est une mère modèle parfois comparée au Christ protégeant ses poussins.
Le coq
Le coq est un oiseau, dans l'ensemble, très vertueux. Il n'hésite pas à mourir pour les siens. Cette illustration date d'environ 1240.
