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Les animaux au Moyen Age en Occident

Le cheval était une figure emblématique de toute la société médiévale, principalement héritée des civilisations barbare et grecque. Il intervient fréquemment dans les récits de tout type et plus particulièrement la chanson de geste et les romans. Les chevaux ont droit à leur propre nom. Cela ne vaut toutefois que pour les « destriers », c'est-à-dire les chevaux de combat. Les palefrois sont eux les chevaux que les nobles montent pour parader. Les chevaux de voyage sont appelés les «roncins» tandis que les sommiers sont les chevaux chargés de porter l'équipement. Le cheval est donc conçu comme un animal fidèle à l'homme. D'ailleurs, le cheval n'est pas souvent représenté seul dans l'iconographie chrétienne. Le plupart du temps, il est accompagné d'un cavalier.

Le cheval
L'Eglise lui a tout de même inculqué des vices. Le cheval est un animal orgueilleux (soit l'un des sept péchés capitaux), fier de sa beauté et de sa crinière. Le cheval peut d'ailleurs perdre son grand appétit sexuel si sa crinière lui est coupée. La jument, bien que considérée comme une mère modèle, cède encore plus souvent que le mâle à ses pulsions sexuelles. L'emblème du cheval, d'un point de vue strictement religieux, fut également utilisé pour représenter Satan. Le cheval noir, pourtant valorisé par l'aristocratie est donc un autre démoniaque. Quand Satan monte un cheval, il est toujours noir.
Avant le cheval noir, le cheval blanc est considéré comme le meilleur et le plus beau par l'aristocratie médiévale. Le cheval « roux », la couleur des traitres, est bien sur le moins valorisé.
Certains chevaux d'Orient avaient la particularité d'avoir des cornes, tel Bucéphale le cheval d'Alexandre, modèle de roi au Moyen Age.
Un cheval et son cavalier, qui n'est autre que le roi de France Louis XII. Le cheval noir était généralement considéré comme le plus beau après le blanc. Cette enluminure date de 1508.

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