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L'âne

 

 

 

L'âne de la Bible a hérité d'une image correcte. On le présente comme la monture des princes. Mais dès les premiers siècles du christianisme, l'âne n'est pas pris en bonne part. La raison est simple : les chrétiens, dans leur hostilité envers les juifs, reprochaient à ces derniers d'aimer un dieu-âne. Mais au Moyen Age, l'âne a une grande place dans les liturgies européennes. L'âne de la crèche est une figure louée bien qu'il ne soit rapporté par aucun des évangiles.

 

L'âne n'est toutefois pas un animal très mis en valeur dans les bestiaires médiévaux. L'âne est bête et têtu. Il est aussi sale. Mais il y a un point où les auteurs s'opposent : les uns le disent paresseux, les autres vantent sa capacité à travailler longtemps. La première interprétation domine.

 

 

Son sexe étant de grande taille, on lui confère un grand appétit sexuel. Il s'adonne régulièrement à l'adultère y compris avec la jument. Leur petit est le mulet.

 

L'ânesse est plus valorisée que l'âne. Dans la tradition biblique, se trouvent quelques ânesses connues : par exemple l'ânesse de Rameaux sur laquelle Jésus est monté.

Cette scène représente l'âne au travail. Dans ce cas-ci, ce n'est pas tant la paresse que la puanteur de l'âne qui est moquée. Le geste du fermier en témoigne.

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