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Le singe

 

 

De grands auteurs classiques comme Pline et Aristote voyaient dans le singe un cousin très proche de l'homme. Cela entre toutefois en contradiction avec les valeurs chrétiennes car Dieu créée l'homme à son image et il n'est pas question que le singe soit proche de ce qu'est Dieu. Dès lors, les auteurs du Moyen Age insisteront sur l'incroyable laideur du singe pour que le rapprochement d'un tel animal avec l'homme en devienne impossible. Cependant, de grands auteurs comme Aristote ou Pline, dont le savoir sert de référence, affirment ce lien de parenté. Une solution de compromis fut donc trouvée par  l'Église au milieu du 13ème siècle. La proximité entre le singe et l'homme vient du fait que le singe essaye d'imiter l'homme. Il essaye de lui ressembler mais échoue. Cette solution de compromis accentuera les vices généralement attribués au singe en y ajoutant deux nouveaux, à savoir la tricherie et la tromperie.

 

Le singe est donc un animal auquel on a attribué un certain nombre de vices. L'instinct maternel de la guenon sera aussi visé.

 

 

Dans cette enluminure des environs de 1300, il est bien question de la guenon comme mauvaise mère. Poursuivie par un chasseur, elle finit par perdre le fils qu'elle aime le plus.

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